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Citation : « Les hommes préfèrent les gloires humaines à la gloire qui vient de Dieu ».

La politique a pour vocation de transformer les choses et le monde. Pour beaucoup, c’est le seul terrain d’action permettant un changement de l’ordre des choses. Personnellement, j’ai tendance à remettre les choses à une place qui n’est pas celle que mes contemporains lui donne. Je pense en effet que la politique est une incidence, qu’elle est en somme le produit dérivé de la conscience qu’ont les peuples d’eux-mêmes et du monde à un moment donné de l’histoire. En ce sens, la politique même si elle est noble ne peut pas transformer le monde puisque elle est le résultat d’un mode de pensée dont les leaders se font échos pour se faire élire. C’est aussi le cas dans des systèmes politiques non démocratiques, à la différence que la voix des peuples qui y sont soumis est baillonnée.

Il faut donc à mon sens chercher en dehors de la politique pour trouver le moteur de l’histoire. Dans mon optique de la société et du monde, j’affirme sans complexe que c’est dans le changement des comportements individuels que se trouve le vrai potentiel de changement et d’évolution du monde. En effet, à la place de parler action, parlons inspiration qui en est sa source première. J’ai pour certitude que la société est le produit d’une multitude d’interactions individuelles par nature inquantifiables, mais qui au final créent un « climat public » puis ensuite, peut être repris par l’acteur politique qui en fait son cheval de bataille pour se faire élire. C’est donc bien d’en bas que les choses se passent dans le quotidien et dans la conscience personnelle qui s’en suit et qui débouche sur les motivations des actions personnelles ayant elles-mêmes un retentissement social et par là politique. Il faut bien comprendre que l’action publique comme je le mentionnais ici + haut est un produit dérivé de ces facteurs premiers que sont la conscience individuelle et donc les actions inter-personnelles qui en découlent.

Comme disait Mère Thérésa : « Beaucoup espèrent faire de grandes choses, mais bien peu sont capables d’en accomplir des petites mais avec amour ».

Cette sagesse est hélas peu répandue de nos jours tant la spiritualité est absente de nos sociétés matérialistes. C’est pourtant dans le cadre de la spiritualité que le changement des consciences et des comportements est possible. C’est bien d’en bas, d’en dedans (des consciences, qui motive l’action) que la solution à nos maux sociaux et politiques existe. Cette citation est pertinente dans mon propos, elle vient également souligner d’un point de vue fondamental que c’est bien par les petites actions du quotidien que des changements sociétaux peuvent réellement intervenir. Etre bienveillant, bon, aimable avec les autres peut paraître une morale bien simpliste et pourtant recèle bien + de profondeur qu’elle ne le laisse supposer.

En définitive, nous serons jugés sur l’amour que nous saurons porter aux autres tout autant qu’à nous-mêmes. C’est cet amour éclairé qui bien que simple peut seul nous permettre de créer une société et un monde meilleur.